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28 février 2009 6 28 /02 /février /2009 10:17


 

 

. [Pourquoi ces invasions ? (richesse de la Gaule). Les envahisseurs : les terribles Huns; les Vandales; les Burgondes qui sentent l'huile et le beurre rance; les Francs. Gravure : Costumes; armes; dévastation.]

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27 février 2009 5 27 /02 /février /2009 09:21

    Attila est né aux alentours de 406 , il est le fils de Moundzouk, roi d’une tribu hunnique. Moundzouk meurt à la guerre en 408. Attila et son frère ainé Bleda sont recueillis par leur oncle, le roi des Huns Ruga.

  En 434, alors qu’il venait de désigner Bleda pour lui succéder, Ruga meurt empoisonné, probablement par ses neveux.

   L’Empire hunnique qui s’étend sur une grande partie de l’Europe centrale et de l’Asie centrale est alors partagé entre Bleda et Attila.


                                                              L' empire des Huns au Vème siècle


          Entre 435 et 440 Bleda qui s’est imposé à Théodose II, l’Empereur romain d’Orient obtient que celui-ci double le tribut versé à l’Empire hunnique afin que les Huns laissent en paix Constantinople.

          Pourtant en 440 Bleda, profitant que les Romains attaqués dans une partie de leur empire (l’Arménie romaine) par les Perses sassanides (d’Iran) relâchent leur surveillance, attaque à nouveau l’empire romain d’Orient.

          De sont côté, Attila reste à distance ne faisant qu’aider son frère en quelques occasions, car celui-ci a d’autres ambitions et ne tient pas à rester plus longtemps derrières Bleda.

Fin 444 ou début 445, Attila fait assassiner son frère et devient ainsi le seul roi des Huns.

                                                                                            Attila

          Dès lors, Attila et ses armées ne cessent de pénétrer sur le territoire romain pour piller les villes et les campagnes qui se trouvent sur leur chemin.

          Mais le 27 janvier 447, un tremblement de terre provoque d’immenses dégâts qui entraînent une famine importante dans l’empire d’Orient.

          Le chef des Huns profite de l’occasion pour envahir une partie de l’empire mais il ne rencontre que désolation sur sa route et surtout ne trouve pas suffisamment de nourriture pour son importante armée.

          De plus, Constantinople ne payant plus son tribut aux Huns, Attila, sans ressource est contraint de négocier la paix avec Théodose II. Mais ce dernier trouve la mort dans un accident de cheval, en 450. Et Marcien, qui lui succède refuse de payer quoi que ce soit aux Huns.

           L’empire romain d’Occident est à cette époque dirigé par Valentinien III. Cet empereur né à Ravenne (Emilie-Romagne) en 419 est débauché et sans caractère.

                                                      Valentinien III, Honoria et leur mère Galla Placidia

          Afin de garder l’unité du pouvoir, il oblige sa sœur, l’Impératrice Honoria à vivre chastement. Mais celle-ci ne l’entend pas ainsi et envoyant sa bague à Attila, elle demande au roi des Huns de l‘épouser.

          Le roi des Huns qui cherchent une opportunité pour s’installer en Gaule demande alors la main d’Honoria en spécifiant qu’elle devait recevoir en dot la moitié de l’empire d’occident ou à défaut de celle-ci, au moins la Gaule.

          Valentinien III refuse catégoriquement et prétend que sa sœur est déjà mariée, et que par conséquent le mariage est impossible.

          A l’automne 450, Attila déclare la guerre à l’empire romain d’occident et au printemps 451 débute une campagne contre la Gaule.

          Il réunit alors une armée composée de différents guerriers de peuples issus de son empire. Des Ostrogoths, des Gépides (qui ont chassé les Vandales de leurs terres), des Skires (peuple Balte installé sur les bords de la Mer Noire), des Suèves, des Alamans, des Hérules (autre peuple germanique présent dans différents coins d’Europe, mais plus particulièrement sur les bords du Danube), des Alains etc... Et sous prétexte d’aller récupérer les Wisigoths, peuple qu’Attila considère faire partie de son empire et qui se sont installés en Gaule, celui-ci franchit le Rhin à la tête de ses troupes.

          Une fois pénétré en Gaule, Attila dévaste de nombreuses villes, permettant à ses hommes de se ravitailler et brûle Metz, le 7 avril.

                                                                           Attila attaque la Gaule

         
           Les armées romaines reculent devant l’avancée des Huns, les villageois se cachent dans les forêts.

 

          À Paris les habitants s’apprêtent à fuir, mais Geneviève, une jeune fille, de père Franc et de mère Gallo-romaine encourage les Parisiens à résister à l’invasion.

“Que les hommes fuient s’il veulent, s’il ne sont plus capables de se battre. Nous les femmes, nous prierons Dieu tant et tant qu’Il entendra nos supplications.”


          Et Attila continue sa route, délaissant les richesses de Paris.


          Arrivé à Orléans, ville située à la frontière du territoire accordé par Rome à Théodoric 1er, roi des Wisigoths, Attila encercle la ville et fait le siège.

          La ville, assiégée depuis le début du mois de mai et délaissée par son gouverneur est prise en charge par son évêque de 92 ans, Aignan. Celui-ci demande l’aide de Dieu et encourage la résistance de la population.

          Les Orléanais repoussent attaque sur attaque mais le siège dure depuis plusieurs semaines et ils sont épuisés. Ils proposent aux Huns de cesser le combat si la vie leur est épargnée. Attila répond : “ Les orléanais vivront mais ils seront mes esclaves”.Ceux-ci se résignent finalement à se rendre et alors que les Huns commencent à pénétrer dans la ville, un cri se fait entendre : “ Voilà le secours de Dieu !” Il vient d’une tour où, pour observer l'horizon, Aignan est monté. C’est Aetius qui, rentré précipitamment de Rome, arrive avec son armée.

          Ceux, devant qui habituellement l’on fuit, sont surpris par cette attaque et quittent précipitamment la ville.

          Flavius Aetius est un généralissime des armées romaines, c’est un fin stratège qui a l’habitude de combattre les barbares et qui connaît personnellement Attila depuis de nombreuses années. Il dispose d’une armée squelettique renforcée par des soldats issus de peuples alliés aux romains.

          Le consul romain ne veut pas se contenter de la fuite des Huns, alors il cherche à obtenir le soutien des différents peuples installés en Gaule.

          Conscient du danger que représente l’armée d’Attila, les Francs, puis les Burgondes installés en Savoie, des Alains installés à l’ouest d’Orléans et vers Valence (entre Le Puy et Grenoble, Drôme), des Saxons, installés sur les côtes de la Mer du Nord, les Armoricains et les Wisigoths de Théodoric se regroupent derrière Aetius.

         
          Attila et son armée sont parties vers l’Est, et c’est dans les environs de Troyes qu’il s’est installé environ quinze jours après avoir quitté Orléans. L’armée d’Aetius s’y rend et se prépare à affronter les troupes hunniques.


X = Emplacement de la bataille (dans le département de l'Aube) où les armées d'Aetius auxquelles se sont joint les Francs et les Wisigoths encerclent les Huns.

          Le roi des Huns a consulté les augures qui lisent l’avenir dans les entrailles de victimes sacrifiées. On lui a appris que ses adversaires remporteraient la victoire mais que le chef ennemi trouverait la mort.
          Ne pouvant de toute façon fuir bien loin, il décide de passer à l'attaque le lendemain en fin d’après midi pour pouvoir utiliser l’obscurité de la nuit en cas de désastre.

          La bataille qui a lieu aux alentours du 20 juin 451 se déroule dans une vaste plaine (la bataille des champs catalauniques) dure jusqu'à la nuit.

          Durant les combats le roi des Wisigoths, Théodoric 1er est tué. Son fils Thorismond lui succède. Et au matin le nouveau roi accompagné d’Aetius peut mesurer la porté de la situation.

          Le champ de bataille est couvert de cadavres et Attila s’est réfugié derrière un rempart formé par les chariots qui accompagnent les Huns dans leurs déplacements.

          Cette position est difficilement attaquable. Par conséquent Aetius décide d’encercler les Huns et d’attendre. Il ne souhaite pas la défaite totale d’Attila qui fut son ami, de plus l’anéantissement des Huns donnerai aux Wisigoths un pouvoir trop important.

          Aetius convainc donc ses alliés de retrouver leurs peuples et de le laisser seul assiéger les Huns.

          Les Francs et les Wisigoths parties, Aetius fait manœuvrer ses troupes de façon à donner à Attila l’occasion de s’enfuir. Celui-ci se saisit de l’opportunité et s’échappe en compagnie d’une partie de ses hommes.

 

          La Gaule est définitivement débarrassée des Huns.

 

         Mais le chef romain a commit là une grave erreur car au printemps 452 Attila, qui a reconstitué une armée, marche sur l’Italie, pillant, massacrant comme à leur habitude en commençant par Aquilée, dans le Nord-est du pays, puis il se dirige vers la Vénétie.

          La population épouvantée par l’arrivée des troupes hunnique va chercher asile dans les iles de l’Adriatique. L’ile du Rialto choisie pour échapper aux hordes sanguinaires donnera naissance à la merveilleuse cité de Venise.

          Après avoir saccagé Padoue, Vérone et Brescia (Vénétie) il continue sa route et ravage Milan, Pavie, Bergame etc...

          Toutefois cette campagne est éprouvante pour les Huns qui, affaiblies succombent en grand nombre de maladie (peut être la peste).


                         La rencontre de Léon 1er Le Grand et Attila par Raphaël (musée du Vatican)

          Le 8 Juillet 452 le Pape Léon 1er sort en grande pompe de Rome et va à la rencontre d’Attila. Le roi des Huns cède à sa prière, renonce à envahir Rome et retourne dans les steppes où vit son peuple (la Pannonie une ancienne région d’Europe centrale, actuelle Hongrie + une partie de la Croatie et de la Serbie).

         
          Parce qu’il avait épargné Paris, où Sainte Geneviève animait la résistance, épargné Troyes devant les supplications de l’évêque Saint Leu et avait fait demi-tour après avoir rencontré Léon 1er, Attila fut nommé par les chrétiens “le Fléau de Dieu” autrement dit l’instrument de la punition divine. Il frappe ceux qui se sont détournés de l’enseignement de l’église, et épargne les miséricordieux.

 

          En 453, la nuit de ses noces, Attila succombe à une hémorragie du nez ou de la gorge, précipitant la chute de son empire.

 

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22 février 2009 7 22 /02 /février /2009 18:02

                                    5. -- LA MAISON CARREE DE NIMES *.

          Les prêtre gaulois, les druides,adoraient leurs dieux au fond des forêts. Les prêtres romains adoraient les leurs dans des temples. L'un des plus beaux est la maison carrée de Nimes. Elle existe encore aujourd'hui.

          Récit.. -- La vie d'un noble dans la Gaule romaine. -- Dans la Gaule romaine, le riche, le noble habite un palais. On y trouve de belles pièces, des salles de bains, des bibliothèques, de frais jardins où jaillissent des jets d'eau. Le maître fait un signe : des esclaves se hâtent de le servir. Craint-il de s'ennuyer ? il monte à cheval. Il joue à la paume, aux dés. Surtout, il va à la chasse. Derrière les chiens de sa meute qui aboient furieusement, il poursuit le cerf, le loup, le sanglier, l'aurochs**.


                                                           La Maison Carrée de Nimes

          
          * Monument emblématique de la ville, construit au tournant de l'ère chrétienne, entre -16 et -12 par le général et homme politique Marcus Vipsanius Agrippa (gendre d'Auguste), la Maison Carrée est le seul temple de l'antiquité à être complètement conservé. Le temple était dédié aux petits-fils de l'empereur (les enfants de sa fille Julia et d'Agrippa, constructeur du temple) : les Consuls et chefs militaires Lucius Caesar et Caius Julius Caesar, morts en 2 et 4 après J.-C., devenus ses fils adoptifs après leur adoption.

          Ce petit temple romain, l'un des temples les plus célébres et les mieux conservés du monde romain, surélevé sur son haut podium, dominait le forum, centre administratif et cœur économique de la ville antique. Un portique, dont on peut encore observer la base des colonnes sur la place attenante, entourait la Maison Carrée et s’étendait bien au-delà vers le nord, figurant ainsi l’emplacement du forum nîmois.


          Elle devint une église au Moyen-Âge puis un musée des arts antiques aujourd'hui. La Maison Carrée est situé place de la Maison-Carrée dans le centre de Nîmes.

** L'aurochs est un bovidé (famille de mammifères ruminants et herbivores) disparu, ancêtre des races actuelles de bovins domestiques (vache).

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19 février 2009 4 19 /02 /février /2009 23:19

 

          A partir du IVème siècle alors que l’Empire Romain d’occident domine la majeur partie de l’Europe, des peuples germaniques vont franchir les frontières de l’Empire et s’emparer de territoires par la force.

          Les peuples germaniques sont en majorité originaires de Scandinavie. Les Goths, les Alamans, les Francs, les Burgondes, les Vandales ente autres se sont installés en Europe centrale et en bordure de l’empire romain.
          En 295, les goths se divisent, en effet après avoir été battu par l’armée Romaine ils signent un traité d’alliance qui leur accorde des terres en Dacie (en Roumanie). Les Goths qui restent sur leur ancien territoire, en Ukraine, sont alors appelés Ostrogoths, les Goths de l’est, et ceux qui s’installent à l’ouest sur les nouveaux territoires aux abords du Danube deviennent les Wisigoths, les Goths de l’ouest.
          En 357, puis en 378, les Alamans attaquent les Romains mais l’armée de l’Empire est trop forte pour les Alamans.

         
          Du côté de l’Europe centrale un peuple originaire d’Asie sème la panique parmi ses voisins, les Huns.

Terribles guerriers, impitoyables combattants, ils écrasent les Ostrogoths en 375. Devant cette menace les Wisigoths passent le Danube. Ne pouvant alors s’entendre avec les Romains, ils les affrontent à plusieurs reprises et en 410 s’emparent momentanément de Rome puis prennent le contrôle de l’Aquitaine où ils s’installent en 413.

         
          Les Francs basés sur les rives du Rhin cherchent à leur tour à pénétrer sur les terres voisines de l’Empire mais n’y parvenant pas ils demeurent dans le nord de la Gaule et sur la frontière du Rhin, devenant ainsi les plus fidèles alliés de Rome pendant tout le IVème siècle.

          En 406 ébranlés à leur tour par les assauts terribles des Huns, les Vandales, les Suèves, les Burgondes et les Alains se regroupent vers le Rhin sans que les services secrets romains ne s’en aperçoivent. Et brusquement le 31 décembre profitant que le Rhin était gelé au confluent du Main, ils le passent en force au nombre d’environ 150 000. Les garnisons Romaines dont les effectifs avaient été allégé ne tiennent pas sous le choc. Une déferlante germanique s’abat alors sur les voies romaines.

          Reims, Amiens, Arras, Boulogne, Tournai sont pillées dans une grande violence, toutefois habituelle à cette époque. Puis les guerriers germaniques franchissent la Loire, massacrant les populations. Ils descendent encore vers le sud ouest mais ne pouvant dans un premier temps passer les Pyrénées, ils tournent en tous sens dans la Gaule, tuant et pillant.


          En 409, les Vandales principalement, passent les Pyrénées, soumettent l’Espagne par le fer, tuant et pillant à nouveau. Ils franchissent en 428 le détroit de Gibraltar et font la conquête de la Numidie (l’Afrique du Nord), en s’emparant d’Hippone où Saint Augustin, évêque de la région meurt pendant le siège de la ville.
         Les Vandales s’installent autour de Carthage (Tunisie). Ils pillent dans tout les alentours de la Méditerranée, persécutent les chrétiens et répandent l’Arianisme leur religion, en Afrique.

          L’Arianisme est la religion principale des germains, bien que condamné par le concile de Nicée en 325 comme hérésie. Cette version du christianisme, initié par Arius, un prêtre chrétien d’Alexandrie, ne considère pas le Fils, seconde personne de la Trinité, comme étant d’essence divine parce qu’engendré.

L’Arianisme a été enseigné aux peuples germaniques par Ulfila, qui avait vécu à Constantinople à l’époque où ce courant religieux se répandait.


          En 413 les Burgondes s’installent en Gaule, sur un territoire allant de la Suisse au sillon Rhodanien (aux environs de Lyon).


          Avec l’accord des autorités romaines, en 430, les Francs de Clodion le chevelu s’avancent jusqu’à Cambrai, puis poussent jusqu’à la Somme. Et deux ans plus tard Tournai devient la capitale des Francs Saliens.


          En 448 les Burgondes s’établissent en Savoie, et les Bretons, peuple celte de l’ouest de la future Angleterre commencent à s’installer en Armorique.
 

          Au Vème siècle les invasions de peuples germanique se succèdent donc en Gaule.
          Mais grâce à ses qualités de diplomate et de stratège, Aetius le représentant de Valentinien III, l’empereur romain d’occident, limite les incursions des barbares, les repoussant souvent vers leurs territoires grâce à l’aide de mercenaires, parmi lesquels figuraient des guerriers de peuples alliés, comme les Francs, souvent sollicités pour leur loyauté. Aetius, fin négociateur va même jusqu’ à incorporer des guerriers Huns dans ses rangs.

         
          En 451 les Huns, qui jusqu’ici semaient la terreur en Europe de l’est changent d’objectif et se dirigent vers la Gaule.

          Les Huns se sont installés au IIème siècle au nord de la mer Noire puis plus tard dans les steppes de l’Oural. Mais leur civilisation rudimentaire les obligeait à aller chercher chez les autres ce qu’ils n’étaient pas capable de produire eux même, et il faut bien dire qu’ils ne produisaient pas grand chose.

           Amien Marcellin, général romain, nous décrit les Huns:

          "Les dépassent en férocité et en barbarie tout ce qu'on peut imaginer. Ils labourent de cicatrices les joues de leurs enfants pour empêcher la barbe de pousser. Leur corps trapu, avec des membres supérieurs énormes et une tête démesurément grosse, leur donne un aspect monstrueux. Ils vivent d’ailleurs comme des animaux.”
          "Ils ne font cuire ni n'assaisonnent leurs aliments,
vivant de racines sauvages et de viandes mortifiées sous leur selle. Éternellement nomades, ils sont rompus des l’enfance au froid, à la faim, à la soif. Leur troupeaux les suivent dans leurs migrations traînant des chariots où leur famille est enfermée. C’est là que leurs femmes filent et cousent leurs vêtements, enfantent et élèvent leurs enfants jusqu’à la puberté. Demandez à ces hommes d’ où ils viennent, où ils sont nés, ils l’ignorent.”

          “Dans les batailles ils fondent sur leurs ennemis en poussant des cris affreux. Trouvent ils de la résistance, ils se dispersent, mais reviennent avec la même rapidité, enfonçant et renversant tout sur leur passage. Toutefois ils ne savent ni escalader une place forte, ni assaillir un camp retranché. Mais rien n’égale l’adresse avec laquelle ils lancent à des distances prodigieuses leurs flèches armées d’os pointus aussi dur et meurtriers que le fer.”

          On décrit les Huns comme physiquement effrayant et les recherche archéologique nous révèle ces hommes comme étant de petite taille, de type mongoloïde, dont bon nombre présentent une déformation du crâne, coutume que l’on retrouve chez d’autres peuples asiatiques, à cette déformation volontaire du crâne s’ajoute la possession fréquente d’orbites très fortes, avec des arcades sourcilières très développées, donnant à ces hommes un aspect assez hideux.

         
                                                                                        Guerriers Huns
                                                                               

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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 01:02

        En prêchant l’amour du prochain dans un monde ou l’esclave n’était qu’une marchandise, le pardon des offenses dans une société violente, le mépris des richesses et en assurant la vie éternelle dans le Royaume de Dieu, Jésus, juif de Palestine, va bouleverser l’histoire et se faire quelques ennemis impitoyables.

 

        Les juifs attendent un “messie”, un sauveur annoncé par les prophètes, pour les délivrer du joug des Romains qui occupent la Palestine.

        Lorsque Jésus à la suite de Jean-Baptiste commence à prêcher, certains espèrent qu’il va les libérer de l’occupant . D’autres pensent qu’Il est peut être plus qu’un prêcheur : Le Sauveur envoyé par Dieu pour faire naître un monde meilleur.

        Si Jésus apporte l’espoir, éclaire ceux qui l’écoutent, ramène certains qui s’étaient égarés, Il fait aussi beaucoup de mécontents : Il déçoit ceux qui attendent un chef politique, en refusant de s’opposer aux Romains (“Mon Royaume n’est pas de ce monde”) et surtout, Il irrite les prêtres juifs en les contredisant et en dénonçant l’imposture de certains. Ceux-ci l’accusent de blasphémer, délit punit de mort par la loi hébraïque, et obtiennent des autorités Romaines qu’elles le condamnent à mort.

        Après la mort du Christ et selon sa volonté, ses disciples s’en vont prêcher son enseignement (apostolat), annoncer “la bonne nouvelle” (évangile en Grec).

       
        Dès la première génération, le message du Christ est accueillit avec succès particulièrement auprès des “gentils”, gentilis en latin ou goïm en hébreux, c’est à dire les païens ou non juifs. Mais la mission est beaucoup plus difficile auprès des juifs.

         Le message du Christ se répand au prix de nombreux sacrifices et souffrances, comme celles d’Etienne, premier martyre chrétien, qui comme son maître Jésus Christ tint tête aux prêtres hébreux, et qui, accusé de détruire les traditions juives, fut lapidé aux portes de Jérusalem. L’assassinat de Saint Etienne déclencha le départ des Apôtres de Palestine.
        Saül, un juif qui avait assisté à la lapidation d’ Etienne et qui se rendait à Damas persécuter les chrétiens, rencontra Jésus ressuscité. Il sortit de cette rencontre aveugle, mais trois jours plus tard, Ananie, un disciple qui vivait à Damas le guérit. Il se convertit et se fit baptiser.
        Décidant de devenir un apôtre du Christ, il aida à l’”ouverture vers les gentils”, de l’église puis, grand voyageur, il fonda et s’occupa des communautés chrétiennes dans tout l’est du bassin méditerranéen. Son engagement ne tarda pas à lui attirer l’inimitié des juifs de Jérusalem. Il y fut arrêté et manqua d’être lynché. Étant citoyen romain il fut à sa propre demande conduit à Rome pour comparaître devant l’empereur. Saint Paul y fut décapité quelques années plus tard.

       
        Saint Martial qui, enfant avait vécut auprès de Jésus avec sa famille, fut plus tard, envoyé par Pierre en Gaule selon la volonté du Christ où réalisant de nombreuses guérisons, il évangélisa la région de Limoges.

        Un peu partout au second siècle, il y eut des martyrs. Les écrivains chrétiens en mentionnent en Grèce, en Italie, en Asie Mineure (ou Anatolie, 96 % du territoire total de la Turquie). Ils étaient souvent les victimes de lynchages populaires.

 

                                  Diffusion du christianisme








 

        A Antioche, ville de Turquie proche de la Syrie, où dès les premières années du christianisme, une communauté s’y était développée, les plus fidèles étaient sans cesse accueillies à coup de pierre, il suffisait d’une dénonciation pour qu’il fussent condamnés aux travaux forcés des mines.

 

Barthélémy, l’un des douze apôtres de Jésus évangélisa l’Arabie et la Perse. Il fut écorché vif, crucifié et enfin décapité en Arménie.



                        Saint Barthélémy par Giovanni Tiepolo






        Le vieux Polycarpe, évêque de Smyrne, un port de Turquie appelé aujourd’hui Izmir, fut brûlé vif, vers l’an 165; il était d’une génération qui avait connu des disciples de Jésus. Au proconsul qui lui demandait de maudire le Christ, il répliqua :”Il y a 86 ans que je le sers, et il ne m’a jamais fait aucun mal. Comment pourrais-je blasphémer mon roi et mon sauveur.”

 




       
         A Rome, sa ville natale, Saint Sébastien fut nommé capitaine de la garde prétorienne par les empereurs Dioclétiens et Maximilien Hercule qui ignoraient qu’il était chrétien.
         Il encouragea dans leur foi et au glorieux martyre des prisonniers chrétiens et rendit la parole à une femme en présence de 77 personnes qui se convertirent aussitôt.     
        Apprenant cela Dioclétien donna l’ordre de l’exécuter. Les archers qui aimaient beaucoup leur chef, obéirent en criblant de flèches le corps de Saint Sébastien mais en prenant soin de ne toucher aucun organe vital. Soigné et rapidement rétabli il se rendit auprès de l’empereur pour lui reprocher sa cruauté à l’égard des chrétiens.
        Dioclétien, furieux le fit alors rouer de coup jusqu’à la mort et ordonna que son corps soit jeté dans les égouts de la ville. 
        Son corps, retrouvé grâce à une vision de Sainte Lucine fut ensevelit auprès des restes des apôtres Pierre et Paul.

    
         Saint Sébastien par Pietro Perugino

 À  Rome toujours, Saint Laurent originaire d’Espagne subit le martyre en 258. Responsable du trésor de l’église, et chargé d’en distribuer les revenus aux pauvres, le préfet de Rome lui ordonna de lui céder les richesses de l’église. Saint Laurent fit venir alors les orphelins de la ville et dit: “Voilà les trésors, que je vous avais promis.“ En représailles pour son insolence il fut torturé à mort.

        Saint Denis, “l’ apôtre des Gaules,“ premier évêque de Paris fut martyrisé avec ses compagnons vers 272, pendant la persécution de Valérien. Alors qu’il venait d’être décapité, Saint Denis marcha, tenant sa tête sous le bras, pendant six kilomètres, traversant Montmartre par le chemin qui sera nommé rue des martyrs. A la fin de son trajet il donna sa tête à Catulla, une femme pieuse et s’écroula. Il fut enseveli à cet endroit. La ville où il repose prit son nom, et une basilique fut édifiée en son honneur.

        La communauté chrétienne se renforce grâce à l’attitude de ses martyres, véritables héros, qui par leurs sacrifices donnent la force à leurs frères et sœurs de résister aux mauvais traitements dont ils sont victimes.
        Issus le plus souvent, mais pas uniquement, d’un milieu modeste (marins, artisans, esclaves ...) les premiers chrétiens vivent en communautés : Tous leurs biens sont mis en commun. Ils vivent selon la parole de Jésus , dans l’amour du prochain, la générosité, la paix, adorent un dieu unique et croient en la vie éternelle.

        Les Romains sont choqués par ce mode de vie et par leur refus de rendre un culte à l’empereur, considéré comme un dieu. De plus, la société Romaine dans laquelle le rôle des esclaves est très important n’a pas intérêt à voir se développer une religion qui parle de liberté et d’égalité entre les hommes. Aussi les Romains qui avaient jusqu’ici accepté et même adopté les dieux étrangers, s’opposent au christianisme et persécutent les chrétiens.

        Les persécutions commencent sous l’empereur Néron qui rend les chrétiens responsables de l’incendie qui ravage Rome en juillet 64 et dont il est finalement lui-même accusé. Sous son règne, Saint Pierre, l’un des principaux apôtres de Jésus et premier pape de l’église catholique fut crucifié.

        Ses successeurs accentuent la répression : Des chrétiens sont jetés en pâture aux bêtes féroces dans les cirques ou crucifiés.

 

        Ignace d’Antioche, condamné à mort sous Trajan, devenu empereur en 98,fut envoyé à Rome dans un convoi de prisonniers pour servir aux jeux de l’amphithéâtre.

Durant le trajet, Ignace ne cessait de réconforter ses compagnons venus de toutes les régions de l’empire, pour eux aussi alimenter les combats contre les bêtes qui servaient d’attraction pendant les fêtes romaines.

       
        Au confesseur de la foi, à celui qui avait beaucoup lutter contre l‘agnosticisme, qui en divisant la communauté chrétienne, risquait de détruire le christianisme, au futur martyr qu’il était on demandait conseil. Les chrétiens des villes traversées venaient lui confier les difficultés de leurs églises. Mettant de côté sa propre personne, Ignace implorait Dieu par des prières pour les communautés qui souffraient et dictait des messages et des lettres qui furent longtemps après sa mort, lues et relues dans les communautés chrétiennes.

  

 








        En 177 à Lyon, dans les arènes de la ville, une humble servante prénommée Blandine, fut suspendue à un poteau et exposée pour être la pâture des bêtes lâchées contre elle. A la voir pendue sur une sorte de croix, à l’entendre prier continuellement, les lutteurs fortifiaient leur courage. Dans ce combat ils voyaient le Christ à leurs côtés.
        Aucune des bêtes sauvages ne la toucha, elle fut détachée du poteau, ramenée en prison et gardée pour un autre combat. Son supplice reprit lors d’une grande fête romaine pour laquelle les personnalités venaient de tout le pays.
        Ce jour-là des citoyens furent décapités, les autres subirent la longue liste des supplices de l’arène. On avait gardé pour la fin Blandine et un jeune garçon de quinze ans, Ponticus. On les fit passer par toutes les tortures, parcourir tout le cycle des supplices; on essaya de les forcer l’un et l’autre à jurer, mais en vain. Ponticus était exhorté par Blandine et fit preuve d’un admirable courage. Blandine demeura la dernière. Après les fouets, les fauves, elle fut mise sur une chaise brûlante, et enfin livrée à un taureau furieux qui la jeta en l’air avec ses cornes, mais elle ne renia jamais le Christ. On dut finalement l’achever au glaive. Ceux qui des tribunes avaient assisté à ce terrible spectacle, étaient troublés par l’attitude de Blandine que toutes ces souffrances ne semblaient ébranler.

        Pour échapper aux persécutions, les chrétiens célèbrent durant cette période, leurs rites et commémorent leurs morts en secret dans les catacombes (des cimetières souterrains décorés de fresques).
                                                          Scène de baptème (cimetière de Calliste)

        Les chrétiens torturés pour qu’ils renient le christ “acceptent” ce martyre (martyr, témoin en Grec) par amour pour Dieu, pour témoigner de leur foi.

 

         Par leur attitude, les martyrs chrétiens, torturés, humiliés, assassinés, triomphent de leurs oppresseurs. Leur humilité, leur courage, la charité dont ils font preuve envers leurs frères et sœurs et même envers leurs bourreaux force l’admiration. Cette force qui leur est enviée, ils le proclament, leur vient du Christ. De plus en plus de romains comprennent que si les chrétiens acceptent de mourir, c’est parce qu’ils sont sûrs d’avoir la vie éternelle. Peu à peu, les conversions se multiplient dans tout l’Empire.


        En 313 l’empereur Constantin reconnaît officiellement la religion chrétienne et fait construire la basilique Saint Pierre à Rome.


        Ne craignant plus dès lors d’être persécutés, nombre de païens se font alors baptiser.

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14 février 2009 6 14 /02 /février /2009 01:46

                           4. -- VERCINGETORIX SE REND A CESAR.
       

        A Alésia, le grand chef des gaulois, Vercingetorix, a perdu la bataille. Il se rend au général romain, Jules César, qui le fera mourir en prison.
       
        Questions.  --  1° Que savez vous de l'habitation des Gaulois ?  --   2° Comment était leur char de guerre ?   -- 3° Dites le nom du plus grand de leurs chefs -- 4° De quel général romain Vercingétorix devint-il le prisonnier ?


        RESUME. -- Il y a deux mille ans, les Gaulois ont remplacé les hommes des cavernes. Ils sont vaincus par les Romains.         



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12 février 2009 4 12 /02 /février /2009 13:13

        Depuis 121 avant Jésus-Christ, les parties Est de la Gaule ainsi que la Gaule Narbonnaise sont occupées par l’armée Romaine. Une occupation qui permet à la Gaule de profiter de la richesse de la civilisation romaine, richesse culturelle, technologique, artistique et commerciale entre autres. Une occupation pacifique qui fait des Eduens par exemple des “amis de Rome”, titre proclamé par le Sénat.

        Toutefois toutes les tribus gauloises ne perçoivent pas la colonisation romaine avec joie, et en -80 un chef Arverne, Celtillos tente de restaurer le pouvoir régalien sur son peuple. Trahi, il échoue et est brûlé vif sous les yeux de son jeune fils Vercingétorix.
       
         Quelques années plus tard le poste de gouverneur des Gaules est confié à Jules César. Il dispose de quatre légions et a une ambition énorme, devenir le maître de Rome.

        Pour cela il a besoin d'une victoire grandiose et un évènement secondaire va lui offrir la possibilité d’obtenir la renommée qui lui est nécessaire.

        Les Helvètes se sentant à l’étroit sur leur territoire, confiné d’un côté par le Rhin qui les sépare des Germains, d’un autre par le Jura qui marque la frontière avec las Séquanes, et du troisième par le lac Léman et le Rhône qui les séparent avec la province romaine de la Gaule narbonnaise, ils décident d’émigrer dans le pays des santons, (dans l’actuelle Charente) qui accepte de les accueillir.

        En 58 avant J-C, les Helvètes, auxquels se sont adjoints des peuples voisins, au total 368 000 personnes, se rassemblent sur les bords du Rhône près de Genève, et s’apprêtent à franchir le fleuve. A cette nouvelle César quitte Rome, gagne à marche forcée la Gaule transalpine et arrive devant Genève.

        César s’évertue à repousser les Helvètes et les Suèves, un peuple venu d’Europe centrale, avec l’aide des peuples gaulois alliés dont font parti les Eduens. Cette intervention marque le début de la guerre des Gaules.

        Les armées de Jules César ont donc attaqué un peuple gaulois, les Helvètes, en territoire gaulois de plus, loin de se retirer, les légions romaines traversent la Gaules chevelue et battent une coalition Belges dès juillet 57 av. J-C puis écrasent les troupes germaniques en -55.

        Mais les choses vont bientôt changer. L’attaque de la Bretagne (actuelle Angleterre) en 54 av. J-C est un échec et en Gaule Belgique la révolte des Eburons est victorieuse. L’année suivante César prend sa revanche.


        Vercingétorix a grandi, il approche de la trentaine et est devenu un valeureux guerrier rompu aux techniques de guerre gauloises et romaines . Dans une Gaule lasse de ces années de guerre et de la domination romaine il prend le pouvoir au sein de son peuple, les Arvernes, par la force et s’impose à la tête du “parti anti-romain”, notamment grâce à l’art du discours prisé chez les gaulois.

        Il organise la résistance sous forme de guerre de guérilla (à laquelle la géographie gauloise se prête excellemment) et s’emploie à rassembler à ses côtés le plus grand nombre possible de tribus de Gaule et leurs chefs contre Jules César.

        Vercingétorix se rend dans de nombreux villages à la rencontre des chefs des différentes tribus afin de les convaincre que les peuples Gaulois doivent oublier les petites querelles qui les opposent et s’unir pour lutter pour la survie de leur civilisation face à la domination Romaine.
        Et lors du concile de la forêt des Carnutes où le plan du soulèvement général de la Gaule est dressé, Vercingétorix acquiert la confiance et l’appui des chefs gaulois et il s’impose rapidement comme la personne la plus à même de mener la coalition.

        Il remporte plusieurs victoires et afin d’affamer les légions romaines, pratique la politique de la terre brûlée, toutefois en avril -52 César s’empare de la ville de Avaricum (Bourges) qui n’a pas été brûlée et se dirige sur Gergovie où Vercingétorix a stationné ses troupes qui reçoivent le renfort de nouvelles tribus comme les Nitiobrogues venus d’Aquitaine ou des Rutènes et des Gabales venu du sud du pays Arverne.

 

        Les troupes de Vercingétorix ont donc gagné l'oppidum (une fortification positionnée sur une hauteur), de Gergovie, ils occupent également les sommets voisins.

Arrivé sur place, Jules César fait d’abord construire un grand camp et cherche à améliorer ses positions.

        Il utilise alors deux légions pour déloger une troupe Gauloise d’une colline proche de l’oppidum. Il y fait installer un petit camp ainsi qu’un double fossé d’environ 3,60 m de large qui permet aux Romains de circuler entre les deux camps en étant protégés des forces ennemies.

        A ce moment là du siège, César dispose encore du soutien des Eduens qui doivent lui envoyer des cavaliers. Mais Convictolitavis, un notable Eduen fait comprendre aux jeunes guerriers de sa tribu que leur aide serait plus précieuse aux gaulois qui se battent pour l’indépendance de leur territoire.

        Les Romains doivent alors faire face à la défection de ce peuple qui jusqu’alors était leur principal soutien.

        La menace est grave : la cavalerie éduenne forte de dix milles hommes pourrait prendre à revers les Romains. César décide de quitter immédiatement sa position pour aller à l’encontre des Eduens.

        Durant l’absence de César, les Gaulois attaquent les camps Romains.
        Aussitôt le chef Romain rentre de nuit vers Gergovie. Il y parvient avant l’aube. Les troupes de Fabius ont tenu, en particulier grâce à leur artillerie constituée de catapultes et de puissantes arbalètes. Néanmoins la position est loin d’être confortable.

gaulois 3
        César fait manœuvrer ses troupes qui partent au combat mais lorsque ce dernier, à la tête de la dixième légion sonne la retraite, bon nombre d’entre elles n’entendent pas ce signal et continuent à se battre. Sans soutien les pertes sont importantes.

        L’issue de la bataille est favorable aux Gaulois.
        Le siège n’est plus tenable, les risques étant trop grands pour l’armée Romaine, César et ses armées quittent l’Auvergne.

       
        Après cet échec César remonte au nord avec ses légions rejoindre son lieutenant Labiénus qui stationne chez les Lingons, peuple resté fidèle à Rome.
        Voyant les légions romaines battre en retraite, Vercingétorix abandonne sa stratégie de terre brûlée et décide d’anéantir l’armée de César.
        Mi-août, une attaque surprise de la cavalerie gauloise est mise en échec et Vercingétorix décide de se replier sur la hauteur d’Alesia avec une impressionnante armée composée d’après César, de 95 000 hommes munis d’un mois de ravitaillement. Le chef gaulois attend une armée de secours, qui doit venir prendre l’armée romaine à revers.
        César et ses 10 à 12 légions soit environ 70 000 hommes, décident devant l’infériorité numérique de ses troupes de renoncer à un assaut et de faire le siège de l’oppidum d’Alésia afin d’affamer les Gaulois et d’obliger ces derniers à se rendre.
        Il établit pour cela une double ligne de fortifications.
        Autour de la ville, une ligne de travaux défensifs de plus de 16 km est édifié, pour empêcher les assiégés de sortir.
        Le système de fortification est constituée d’un fossé de 4,50 m de largeur et de même profondeur. La terre déblayée sert à construire un remblai de 3,50 m de haut surmonté d’une palissade avec pieux. Cette construction qui encercle l’oppidum est ponctué tout les 24, 25 mètres d’une tour. En avant du fossé de petits pieux munis de pointes de fer sont enterrés, et à proximité sur 8 rangs des trous de 90 cm de profondeur, recouverts de broussailles, au fond desquels ont été calé des pieux acérés sont disposés en quinconce. Ensuite vient un second fossé de 4,50 m de profondeur et de largeur suivi d’un troisième de 1,50m de profondeur et de 6 m de largeur, comblé de troncs d’arbres dont les branches ont été taillées de manière à former des pointes. Vingt-trois fortins renforcent cette ligne de défense. Une rivière est en partie détournée afin de remplir le principal fossé d’eau.
       
       Enfin pour se protéger d’une éventuelle attaque extérieure mené par une armée de secours les même travaux sont effectués sur 21 km autour des premiers travaux.
        
        Le lendemain, les Gaulois de l’armée de secours lancent l’assaut. Ils se servent de flèches et de pierres et bousculent les défenseurs romains armés de frondes, de casse têtes et d’épieux. La bataille fait rage et l’artillerie lance une grêle de projectiles.


        Fin septembre, alors que l’armée de secours est arrivée, César ordonne à sa cavalerie d’engager le combat contre la cavalerie gauloise renforcée par les archers et l’infanterie légère de l’armée de Vercingétorix. Les combats durent de mi-journée jusqu’à la tombée de la nuit. La cavalerie romaine, composée de cavaliers germains alliés de César, finit par mettre les combattants gaulois en fuite et massacre les archers.

 

        Les pièges ralentissent l’avancée des Gaulois qui, au pied des palissades et n’ayant pu percer nulle part finissent par se replier au petit matin. De son côté l’armée de Vercingétorix, alertée par les clameurs des combats, attaque à son tour, mais les soldats du grand chef Gaulois mettent trop de temps à manœuvrer leurs engins d’assaut et à combler les premiers fossés. Celui-ci apprend la retraite de l’armée de secours avant d’avoir pu parvenir au contact des soldats de l’armée de Rome, il ordonne alors à ses troupes de regagner la ville.

        Suite à ces deux échecs, dus principalement à un manque de coordination entre les deux armées gauloises, Vercingétorix confie à son cousin Vercassivellaunos, une troupe d’élite de 60 000 hommes. Ce dernier attaque le camp romain depuis une montagne au nord. En même temps la cavalerie gauloise s’approche des fortification de la plaine et le reste des troupes se déploie en avant du camp gaulois. Vercingétorix sort de la ville avec tout son matériel d’assaut.

        Les Romains, attaqués de toute part, commencent à céder, d’autant que les Gaulois réussissent à combler les obstacles.

        Les combats sont intenses, César dirige de main de maître ses légions. Il envoie sa cavalerie prendre à revers l’ennemi. Les Gaulois, voyant les troupes romaines à cheval arriver dans leurs dos, prennent la fuite, mais les cavaliers romains leur coupent la retraite et les massacrent. Vercassivellaunos est capturé. Voyant ce désastre, Vercingétorix ordonne le repli de ses troupes, les troupes de secours quittent leurs camp et s’enfuient, mais la plus part sont rattrapés, fait prisonniers ou tués par les légionnaires.

        Le lendemain afin d’épargner la population affamée d’Alésia, Vercingétorix monta sur son plus beau cheval et jeta ses armes aux pieds de César pour montrer qu’il se rendait.

Vercingétorix jette ses armes aux pieds de César par Lionel-Noël Royer
       
        Après la reddition, 70 000 personnes, (des guerriers en majorité) seront déportées par les Romains, pour être données ou vendues comme esclaves. Chaque soldat de César reçoit alors un Gaulois comme esclave personnel.

        Jules César rentre vers Rome triomphant. Il ramène Vercingétorix comme trophée de sa longue campagne militaire en Gaule.

       
        Le chef gaulois est maintenu prisonnier dans les geôles romaines. Terrible fin pour ce grand guerrier qui a donné sa vie pour la liberté de son peuple et l’amour de sa terre.

        Après sept années de captivité il est exécuté dans sa cellule avec un lacet étrangleur sur ordre de César, en août -45, date de la célébration du triomphe de Rome sur les Gaules.



Un site interressant sur la Bataille d'Alésia http://www.alesia.com/index.php?ig=fr

 

La guerre des Gaules : http://www.theatrum-belli.com/archive/2008/08/16/125-av-j-c-rome-decide-d-envahir-la-gaule.html#more

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8 février 2009 7 08 /02 /février /2009 01:46

 

Le prénom Jean est un dérivé de l’Hébreu Yohànan signifiant « Dieu est miséricorde* » ou « don (pitié) de Dieu »

Baptiste dérive du grec baptizein qui signifie « plonger dans l’eau » (rite juif de purification symbolique)

Appelé également le Précurseur, Jean-Baptiste est le dernier prophète de l’Ancien Testament et le premier du Nouveau.

La vie de celui-ci est connue grâce aux Evangiles ainsi que par le témoignage de Flavius Josèphe, un historien juif de langue grec né en 37, et dont les écrits très précieux permirent de connaître la vie de nombre de ses contemporains tel Saint Paul.

 

Zacharie et Elisabeth, la cousine de Marie n’avaient pas d’enfants.

Les années passaient et l’espoir d’avoir un jour un enfant disparaissait.

Un jour, alors que Zacharie se trouvait seul près de l’autel du Temple un ange lui apparu et lui dit : Ne crains point, Zacharie, car ta prière a été exaucée. Ta femme Élisabeth t'enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jean. Il sera pour toi un sujet de joie et d'allégresse, et plusieurs se réjouiront de sa naissance. Car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira ni vin, ni liqueur enivrante, et il sera rempli de l'Esprit Saint dès le sein de sa mère ; il ramènera plusieurs des fils d'Israël au Seigneur, leur Dieu ; il marchera devant Dieu avec l'esprit et la puissance d'Élie, pour ramener les cœurs des pères vers les enfants, et les rebelles à la sagesse des justes, afin de préparer au Seigneur un peuple bien disposé.(…) Le huitième jour, ils vinrent pour circoncire l'enfant, et ils l'appelaient Zacharie, du nom de son père. Mais sa mère prit la parole, et dit : Non, il sera appelé Jean. (Luc 1.13-60) »

Zacharie douta des propos de l'ange qui le punit en le rendant muet et sourd. Mais à la naissance de l'enfant,  Zacharie écrit sur une tablette « Jean est son nom » aussitôt il retrouva la parole et l'ouïe.

 

Après avoir vécu de nombreuses années en ermite dans le désert, il vint s’installer sur les bords du Jourdain où il commença à pratiquer le « baptême de repentir pour la rémission des péchés » par immersion dans l'eau. Il réunit autour de lui de nombreux disciples, leur annonçant la venue du Messie : « Moi, je vous baptise** avec de l'eau, pour vous amener à la repentance, mais vient celui plus fort que moi, et je ne suis pas digne de porter ses sandales. Lui vous baptisera dans l'Esprit Saint et le feu » (Matthieu III:11).

              Le Baptême du Christ par Hyppolyte Flandrin

 

Son travail préparatoire terminé, Jean-Baptiste dit à ses disciples qu’ils devaient désormais suivre Jésus.

Quelque temps après, jeté en prison pour avoir dénoncé l’union incestueuse du gouverneur de Judée, Hérode Antipas, avec Hérodiade, la femme de son demi-frère, Jean-Baptiste évita l’exécution commanditée par Hérodiade, grâce à la protection du gouverneur qui le « connaissait pour un homme juste et saint ».  Marc (IV :14-29)

Mais lors de la fête donnée pour son anniversaire, Salomé, la fille d'Hérodiade, dansa tant que le gouverneur et tous ses convives furent subjugués, et il lui dit : « Demande-moi ce que tu voudras… ce que tu me demanderas, je te le donnerai, fût-ce la moitié de mon royaume ». Salomé demanda pour sa mère la tête de Jean Baptiste présentée sur un plateau. Hérode fort attristé, envoya cependant un garde décapiter Jean dans sa prison, placer sa tête sur un plateau et la présenter à Salomé, qui l'offrit à sa mère Hérodiade.


La Décollation de Saint Jean-Baptiste par Jean Baptiste Marie Pierre

 

Les attributs de Jean Baptiste dans la représentation artistique : Vêtu d’une tunique en peau de chameau ou de mouton, il tient une coquille (symbole du baptême) un bâton (parfois surmonté d’une croix) souvent avec un phylactère*** et un agneau représentant le sauveur.

Protection : Aubergistes, oiseleurs, bergers, couturiers, tailleurs, fourreurs et tanneurs. Il est le patron des villes de (Turin, Gênes et Florence).

 

Fêtes : 24 juin (naissance), 29 août (son martyre) et 23 septembre (sa conception, pour l’Eglise orthodoxe)

 

Saint Jean-Baptiste dans les Evangiles : Ainsi parla le Christ : Je vous le dis, en vérité, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n’en a point paru de plus grand que Jean-Baptiste… Car tous les prophètes et la Loi ont prophétisé jusqu’à Jean.  Matthieu (11-11)

 

 

*  Miséricorde : Bonté de Dieu envers les hommes / Générosité qui porte à l’indulgence, au pardon.

Miséricordieux : Qui est enclin à pardonner

** Le baptême pratiqué par Jean-Baptiste est un baptême juif enrichi d’une signification nouvelle ; il est conçu comme un geste prophétique de pénitence et de conversion qui permet de rejoindre la communauté des croyants se préparant à la venue du Messie. Le baptême de Jésus par Saint Jean-Baptiste ratifie en même temps qu’il met fin à la mission du Précurseur. Le baptême chrétien institué par Jésus (dans l’Esprit Saint) n’a pu être donné qu’après sa résurrection et permet donc de participer à la vie du Christ ressuscité

*** Un phylactère est, dans l'art chrétien médiéval, un moyen graphique semblable à une petite banderole, sur laquelle se déploient les paroles prononcées par le personnage que l'on représente.

 

 

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5 février 2009 4 05 /02 /février /2009 15:01

1. Les Gaulois au travail. _ Ou est batie la hutte ? Bord de la rivière, fôret proche. _ En quoi et comment la hutte est-elle faite ? Pierres, terre, pieux, toit de chaume. _ Enumérez les personnes ? Comment sont-elles vêtue ? Blouses, braies, robe, peaux, (vie difficile). _ Que rapporte le chasseur ? Chevreuil. _ Quels sont ses armes ? Arc, flêches épieux. _ Que fait l'autre gaulois, à gauche ? Pêcheur. _ Comment cuisent les aliments ? Foyer en plein air, broche de bois, vase où l'eau a bouilli. _ Dans la campagne, pâturage, champ de seigle, orge, avoine; fruits sauvages; ni pommes de terre, ni vigne ni arbres fruitiers. _ Quelles animaux voyez-vous ? Chiens, moutons, porcs, boeufs et vaches (il y avait aussi des cheveaux).

2. Les Gaulois à table. _ Chez chef Gaulois, plus près de nous. Montrez maître ? serviteur ? _ Que mangent-ils ? Viande, surtout porc, poisson, peu de légumes, galettes de seigle ou bouillie d'orge. _ Que boivent-ils ? Sorte de bierre, vin. _ Parlent-ils ? Gaîté, conversations, disputes, querelles. _ Que voit-on au mur ? Armes, têtes d'ennemis...

3. Le druide. _ Dans la fôret, plein air. _ Age du druide, costume, couronne, faucille. _ Qu'a t-il cueilli sur le chêne ? Feuilles vertes, gui. _ Que fera t-il des boeufs ? Pourquoi grande table de pierre ? Sacrifices, parfois des hommes. _ Pourquoi ces sacrifices ? Apaiser leur dieux. _ Qui regarde le druide ? Foule au loin à droite et à gauche.
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5 février 2009 4 05 /02 /février /2009 13:33

                                                               
                                              LES GAULOIS
  

     Le terme de Gaulois désigne les populations celtes qui résidaient en Gaule, c’est à dire approximativement sur les territoires actuels de la France, de la Belgique, de la Suisse et de l’Italie du nord.


     Les Gaulois sont des Celtes qui ont d’abord peuplé l’Europe centrale, puis qui ont commencé à migrer en -1500 vers le Nord-Ouest pour constituer une partie importante de la population des différentes régions de la Gaule. 
     Le processus a duré plusieurs siècles pendant lesquels plusieurs peuples ont coexisté. Il ne s’est ni soudainement fait par une sorte de guerre d’invasion générale, ni en masse par la migration d’une multitude d’individus aux meurs et aux coutumes agressives, mais par l’arrivée de groupes organisés en tribus peu nombreux, au milieu des autres peuples qui leur accordaient l’hospitalité.

     Les Gaulois étaient divisés en de nombreux peuples, les Carnutes, les Arvernes, les Aulerques, les Séquanes, les Rèmes etc... qui habitaient dans les différents territoires des Gaules. L’ensemble de la Gaule était divisé en trois parties : la Gaule belge, l’Aquitaine et la Celte appelé par Jules César la Gaule chevelue parce qu’elle était couverte de forêts. Ces différents peuples se comprenaient entre eux et pensaient descendre tous de la même souche.



     Les Gaulois étaient braves et éloquents, gais et exubérants, à la fois vantards et bavards.
     L’éloquence était une qualité appréciée.
 
     Ils n’utilisaient l’écriture que pour des usages pratiques, car les choses importantes ne devaient être transmises qu’oralement, comme la mémoire de la communauté qui était chantée par les bardes.

     Les textes contemporains aux Gaulois, et principales source de connaissance les concernant ont en fait été écrits par des Grecs ou des Romains, notamment, Jules César dans ses commentaires sur la guerre des gaules. Nous connaissons donc mal la langue gauloise, et rien de sa grammaire et de sa prononciation.
     Néanmoins nous utilisons quelques mots d’origine gauloise comme ambassade, ardoise, bercer, bille, caillou, charpente, chemin, dame, gosier, javelot, luge, mouton, souche, tonneau, ou encore truand etc...
     Les Gaulois aimaient la propreté, nous leur devons l’invention du savon.
     Ils étaient très élégants, leurs vêtements étaient confortable et colorés.
     Les hommes portaient des braies, des pantalons à jambes assez larges et fermés sur la cheville avec une tunique courte, le sayon le plus souvent à carreaux et aux couleurs vives (bleu, rouge, vert, orange ou jaune). En hiver, ils revêtaient le saie, un manteau en forme de cape tenu par une sorte de pince, en bronze en or ou en argent, la fibule.
     Les femmes portaient des robes longues allant jusqu’aux chevilles ainsi que des saies, toujours de couleurs vives. A l’époque où les romains ne connaissaient que la sandale, les gaulois portaient la galoche.
     Ils portaient également des bijoux, colliers et boucles d’oreilles et le torque dont la valeur correspondait à la position sociale de celui qui le portait.
 

Torques

     Les Gaulois étaient d’excellents agriculteurs, qui se servaient de la charrue à roues pour cultiver le blé, l’avoine, le seigle entre autres. Leurs forgerons étaient très réputés, le tonneau est une invention gauloise qui leur permis de contenir la cervoise ou l’hydromel, deux boissons fort appréciées par nos ancêtres qui faisaient une cuisine variée, constituée principalement de viande, de bœuf ou de mouton issue de l’élevage, ou de gibier chassé dans la dense forêt. Les fromages ainsi que la charcuterie gauloise était si réputée qu’on là vendait à l’étranger. La qualité et la diversité de l’artisanat gaulois était réputé notamment le travail du bronze, du fer, l’émail ainsi que leurs teintures.

 Huttes et village gaulois*

     La société gauloise était réglé par des classes : Noblesse, peuple, clergé.
     La noblesse, composée des guerriers les plus riches et les plus braves, dirigeait le peuple, qui lui cultivait la terre fertile, gardait les troupeaux, chassait et pêchait.
     En temps de guerre le peuple prenait les armes et partait en bandes sans discipline, sans organisation. Les guerrier gaulois avaient un mépris complet de la mort, car ils croyaient que l’âme revit ensuite dans un autre corps.

  Teutates

     Bélenos, le dieu du soleil et de la médecine, Teutatès gardien de la cité, dieu de la guerre et de la tribu, Cernunnos dieu de la nature, du renouveau et de l’abondance, Ogmios le dieu de l’éloquence, Taranis, le dieu redouté du tonnerre ou encore rosmerta la déesse de la fécondité font partie des principales divinités vénérées par nos ancêtres.

  Taranis


      L’ une des plus importantes cérémonie religieuse était la cueillette du gui, qui parce qu’il reste vert en hiver alors que la nature semble morte était le symbole de l’éternel retour à la vie et dont les vertus médicinales étaient appréciées. Cette cérémonie avait lieu le premier jour du calendrier, le druide en robe blanche, monté sur un chêne, coupait avec une faucille d’or le gui qu’il laissait tomber dans un drap blanc, tenu au pied de l’arbre.

 

     En 400 avant Jésus Christ des guerriers gaulois envahissent l’Italie et en -387 ils saccagent Rome. Mais les romains prendront leur revanche entre -88 et -50 en faisant par l’intermédiaire de Jules César la conquête des Gaules qui restera sous l’autorité romaine jusqu’au milieu du Ve siècle après J-C.

  Village gaulois*

 
* Sympathique reconstitution d'un village gauois à visiter en famille à Pleumeur Bodou (Côtes d'Amor)
http://levillagegaulois.free.fr 

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