Les arènes d'Arles
Sergei est un artiste Russe, Français d'adoption.
Âgé d'une trentaine d'année, Sergei Chepik osa mettre en images en une allégorie saisissante l’horreur et la faillite du système communiste. La maison des morts est l’œuvre d’un peintre maîtrisant son art avec une originalité et une puissance aux antipodes des banalités de l’art contemporain. Le tableau, achevé en 1987, ne fut pas exposé en Union soviétique : interdit. Chepik aussitôt choisit la voie de l’exil, s’installa en France et épousa Marie-Aude Albert, universitaire et spécialiste de la littérature russe. Il vient de mourir, ce 18 novembre, dans son atelier de Montmartre, à l’âge de 58 ans.
En ces temps où trivialités, obscénités, profanations d’artistes de cour que nos deniers publics bichonnent et subventionnent, le départ inattendu de Sergei Chepik refocalise l’attention sur l’art véritable.
Le théâtre d'Arles
Chepik l’orthodoxe était profondément croyant ; tel le Gréco, il pouvait montrer une humanité torturée mais comme lui, Chépik révélait aussi la lumière du Christ, l’espoir de la Rédemption qui peut tout transfigurer.
Son œuvre témoigne d’une autre modernité, celle qui n’a pas rejeté toute la tradition de l’art, celle qui se développe toujours en esquissant son propre chemin vers le vrai, le bien et le beau.
La résurection | Cabaret |
Conte Russe, Ivan Durac | La sainte vierge (ou la nativité) |
Hommage à Sergei Chepik sur Scripta manent